Meta souhaite renforcer les compétences de son agent conversationnel en utilisant les données issues des contenus publics sur Instagram et Facebook. Cette démarche s’inscrit dans une tendance actuelle où les géants du numérique cherchent à améliorer leurs modèles d’IA générative via l’exploitation des données d’utilisateurs, une stratégie également adoptée par Google et OpenAI. Cette approche soulève des questions éthiques liées à la gestion des données personnelles, à l’image des réflexions de philosophes comme Jean Baudrillard sur la société de l’information, qui théorise l’impact des technologies sur nos interactions et notre perception de la réalité.
D’un point de vue théorique, cette utilisation des données peut être vue à travers le prisme du **structuralisme**, qui analyse les structures sous-jacentes des systèmes sociaux et technologiques. Cependant, les utilisateurs ont la possibilité de s’opposer à cette utilisation de leurs données grâce à un formulaire dédié, ce qui illustre une dynamique de négociation entre les géants technologiques et leurs utilisateurs sur les questions de vie privée et d’autonomie numérique.