Google peut désormais pénaliser l’usage de l’IA : quels sont les sites impactés ?

Google n’applique pas de sanction automatique aux contenus générés par l’intelligence artificielle (IA) mais focalise son évaluation sur la qualité, l’originalité et la pertinence des contenus, conformément à ses principes E-E-A-T (Expérience, Expertise, Autorité, et Fiabilité). Cette approche reflète une tension conceptuelle entre la production algorithmique et la valeur épistémique du contenu, rappelant les réflexions de penseurs comme Habermas sur l’importance d’une communication authentique et rationnelle. En effet, Google pénalise essentiellement les contenus de faible qualité, répétitifs ou conçus dans une intention manipulatrice visant à tromper les algorithmes, ce qui rejoint les critiques postmodernes sur la simulation et la reproduction de contenus sans substance. Par ailleurs, l’intégration de l’IA dans la recherche a bouleversé l’écosystème des sites indépendants, ceux-ci voyant leur trafic diminuer face aux réponses générées automatiquement, soulevant une problématique d’obsolescence des savoirs locaux et d’hégémonie technologique. Ce phénomène illustre la dialectique entre technoscience et pouvoir discursif, telle que théorisée par Foucault, où l’autorité informationnelle tend à se centraliser, parfois au détriment de la pluralité des voix. Ainsi, l’enjeu intellectuel majeur n’est pas l’IA en tant que telle, mais la manière dont elle est déployée pour produire un contenu qui conserve une valeur cognitive et éthique au sein de l’écosystème informationnel.

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