**Résumé analytique**
L’évolution du community management s’inscrit dans une dynamique de spécialisation et d’hybridation technologique, marquée par l’intégration de l’intelligence artificielle. Jean-Yves Lemesle souligne la fragmentation du métier en expertises distinctes (strategic content, growth marketing, relations créateurs), reflétant une tendance à la professionnalisation sectorielle, comparable aux mutations observées dans le digital marketing depuis les années 2010[1]. La montée en puissance des outils génératifs d’IA redéfinit les attentes en matière de personnalisation, avec l’émergence de contenus algorithmiques remixables – phénomène analysable à travers le prisme de la « culture participative » théorisée par Henry Jenkins[1][3].
Ce paradigme du « CM augmenté » interroge la durabilité des liens communautaires dans un écosystème médiatique marqué par l’éphémère et la réappropriation créative. La tension entre automatisation et authenticité renvoie aux travaux de Sherry Turkle sur les limites technologiques de l’empathie humaine[1]. La nécessité d’une approche stratégique ancrée dans le *brand storytelling*, tout en intégrant les logiques virales propres aux réseaux sociaux, positionne le community manager contemporain à l’intersection du marketing relationnel et de l’ingénierie sociale[1][3].
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*Ce résumé restitue la structure conceptuelle du texte-source tout en mobilisant des cadres théoriques externes pour approfondir l’analyse, conformément aux principes méthodologiques du résumé de texte académique[4][5].*