{ Tribune Expert } – Se préparer au « Jour Q » : la cryptographie post-quantique se fraye un chemin au sein des entreprises

La cryptographie post-quantique incarne aujourd’hui une exigence intellectuelle majeure : celle de l’anticipation rationnelle face à une menace technologique encore virtuelle, mais potentiellement dévastatrice. Elle s’inspire d’une démarche conceptuelle similaire à celle de Hans Jonas dans « Le Principe Responsabilité », où l’incertitude sur l’avenir n’emporte pas l’inaction, mais appelle au contraire une précaution innovante. La démarche post-quantique repose sur le développement d’algorithmes capables de résister tant aux attaques classiques qu’aux futures attaques quantiques, en exploitant des fondements mathématiques complexes, comme ceux des réseaux ou des codes correcteurs d’erreurs, qui défient les capacités de résolution des ordinateurs quantiques[2][5].

Sur le plan épistémologique, cette approche rejoint l’élan des systémistes à la Ludwig von Bertalanffy, pour qui la compréhension des menaces requiert une vision globale des systèmes d’information et une capacité d’adaptation continue. Les entreprises doivent donc intégrer la cryptographie post-quantique dans un processus d’innovation permanente afin de sécuriser les flux de données sensibles, même en l’absence immédiate de danger. Cet effort préventif témoigne d’une pensée stratégique qui privilégie la robustesse et la résilience, concepts chers à Nassim Nicholas Taleb, pour affronter le « cygne noir » de la révolution quantique. Ainsi, la préparation au « Jour Q » s’impose comme une responsabilité collective, fondée sur la réflexion prospective et l’innovation technique.

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