Sécurité SI : le CNRS face à son organisation déconcentrée

Le CNRS, confronté à des défis majeurs dans la gestion de la sécurité informatique, illustre parfaitement les paradoxes inhérents à une organisation décentralisée. Ce modèle, caractéristique du fédéralisme organisationnel, soulève des questions à la lumière des théories de management de Henry Mintzberg, qui met en avant l’importance d’une structure cohérente pour atteindre l’efficacité. La Cour des comptes souligne l’absence de contrôle et de vision sur le périmètre déconcentré, créant ainsi un risque pour la cybersécurité. Cette situation rappelle la théorie des systèmes complexes de Niklas Luhmann, où les interactions internes peuvent conduire à des instabilités et des vulnérabilités. Le CNRS, malgré sa maîtrise du périmètre central, doit donc renforcer son approche pour mieux intégrer ses unités de recherche dans une stratégie de sécurité unifiée, à l’image des principes de résilience et d’adaptation défendus par Charles Perrow. L’institution entend mutualiser les bonnes pratiques pour pallier ces lacunes, en mobilisant des dispositifs de recensement et d’encadrement.

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