Le Panocrim 2025, organisé par le Clusif, met en lumière la fragilité des équipements de sécurité situés en bordure de réseau, soulignant ainsi les vulnérabilités critiques dans des produits tels que les pare-feu et les VPN. Cette situation illustre le concept de « systèmes complexes » développé par le penseur Edgar Morin, où l’interaction entre divers éléments peut créer des risques imprévisibles. Les passerelles de sécurité, souvent conçues avec des architectures logicielles obsolètes, deviennent des « nids à vulnérabilités » selon le CERT-FR, ce qui évoque la théorie des « points de rupture » de Malcolm Gladwell, où un petit défaut peut avoir des conséquences majeures. Face à ces défis, les éditeurs de sécurité doivent adapter leur posture pour contrer ces menaces, comme le montrent les initiatives de Sophos et Microsoft. Cette évolution reflète l’idée de « résilience » développée par la théorie des systèmes résilients, où la capacité à s’adapter est cruciale pour faire face aux risques croissants en cybersécurité.