Microsoft éloigne les antivirus du noyau Windows pour éviter un  » CrowdStrike bis « 

L’article évoque une évolution stratégique de Microsoft dans la gestion de la sécurité du système d’exploitation Windows. En s’inspirant des débats critiques sur la dépendance des antivirus au noyau du système — notamment après des incidents comme celui impliquant CrowdStrike — Microsoft expérimente un modèle où les antivirus fonctionneraient **en dehors du noyau Windows**. Cette démarche illustre une volonté de renforcer la robustesse et l’isolation des mécanismes de sécurité pour éviter que des vulnérabilités dans ces logiciels tiers ne compromettent l’intégrité du système central.

Conceptuellement, cette initiative peut se rattacher à la pensée de la *sûreté par conception* (fail-safe design), que l’on retrouve dans les travaux de philosophes comme Herbert Simon ou dans la théorie des systèmes complexes. En dissociant les couches critiques, Microsoft vise à **réduire la surface d’attaque** et à assurer une meilleure résilience face aux intrusions, dans une logique systémique où la sécurité ne dépend plus d’un seul maillon fragile. Ce tournant illustre également la tension entre sécurité centralisée et décentralisée, dialogue traditionnel en philosophie politique appliqué ici à l’architecture des logiciels.

Ainsi, cette évolution marque un changement paradigmatique vers une sécurité plus **modulaire et compartimentée**, alignée avec les principes d’architecture défensive et de minimisation des risques dans les infrastructures numériques modernes.

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