La Commission européenne a récemment lancé un plan d’action pour renforcer la cybersécurité des hôpitaux, en réponse à une augmentation alarmante des incidents, avec 309 cas signalés en 2023. Cette initiative s’inscrit dans le contexte de la théorie de la résilience, développée par des penseurs comme Ulrich Beck, qui met en avant l’importance de la capacité des systèmes à résister aux chocs externes. Le plan s’appuie sur quatre piliers : prévention, détection, réaction et dissuasion, inspirés par la théorie des systèmes complexes de Niklas Luhmann, qui souligne l’interdépendance des composantes d’un système.
En créant un centre paneuropéen de soutien à la cybersécurité et en proposant des formations, la Commission vise à améliorer la préparation des établissements de santé face aux menaces cybernétiques. Cette approche s’aligne sur les principes de la gouvernance réflexive, développés par des auteurs comme Beck, qui encouragent une gestion proactive des risques. Le plan inclut également des mesures financières pour soutenir les petits établissements, reflétant une vision holistique de la sécurité, similaire à celle défendue par les théoriciens de la sécurité globale.