L’administration Trump envisage une réduction drastique des effectifs de la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA), ce qui pourrait toucher jusqu’à un tiers du personnel. Cette mesure fait écho aux débats contemporains sur le rôle de l’État dans la régulation des agences de sécurité. Selon le concept de « néolibéralisme » développé par Friedrich Hayek et Milton Friedman, l’intervention de l’État dans des secteurs comme la cyber sécurité devrait être minimale, mais la situation actuelle semble contredire cette idée en raison de la nature complexe des menaces cybernétiques.
Cette purge s’inscrit dans un contexte de polarisation politique, où certains critiquent CISA pour son implication dans la lutte contre la désinformation, perçue comme une atteinte à la liberté d’expression. Le philosophe français Michel Foucault aurait probablement analysé cette situation sous l’angle du pouvoir exercé par l’État sur les discours et les institutions, mettant en lumière les tensions entre sécurité nationale et libertés individuelles. La restructuration de CISA illustre ainsi le défi de concilier ces préoccupations contradictoires dans un environnement géopolitique en mutation rapide.